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37e mardi: Les étudiants soutiennent les magistrats et exigent le départ de Zeghmati

Pour ce 37ème mardi, des milliers d’étudiants rejoints comme chaque semaine par des citoyens de tous bord, marchent dans les rues d'Alger et dans plusieurs autres villes du pays pour réitérer leurs revendications qu'ils ne cessent de formuler depuis le début du mouvement populaire. 

Après que l’hymne national ait été entonné sous les applaudissements des étudiants qui emplissent le périmètre de la place des martyrs, la marche s’est ébranlée vers les coups de 10:30.
Dès l’entame de la manifestation, les jeunes hirakistes scandent leurs slogans habituels hostiles au pouvoir en place et contre sa feuille de route qui s’obstine à imposer traduisant ainsi le maintien du régime en place que le peuple clame haut et fort le départ. « écoute traitre, Etat civil et non militaire », « Gaid Salah dégage », « Traitres, vous avez vendu le pays », crient à tue-tête les manifestants dont la mobilisation semble de plus en plus forte à mesure que le scrutin approche.
La communauté estudiantine, soutenue par plusieurs centaines de manifestants, brandissant l’emblème national mais aussi le portrait du vénérable moudjahid Lakhdar Bouregaâ et celui de leur camarade Yasmine Rahmani, en détention provisoire depuis plusieurs jours, a exigé, tout au long de la marche pacifique le «la libération de la Justice.
Le ministre de la justice Belkacem Zeghamati a été aujourd’hui la cible des manifestants qui ont appelé haut et fort à son départ ainsi que celui du gouvernement que les jeunes hirakistes estiment « illégitime ».

« Départ de zeghamti »

Par plusieurs milliers, les marcheurs ont également appelé les magistrats à boycotter les élections présidentielles prévues le 12 décembre prochain. « Les magistrats ne doivent pas superviser ces élections au vu de leur illégitimité d’autant que les candidats retenus pour cette mascarade sont connus pour leur dévouement à ce régime qui ne lèse pas sur les moyens afin de tuer le hirak et de se régénérer », s’indigne une manifestante qui a fait part à son soutien aux magistrats en grève depuis 10 jours.
Durant la marche qui a drainé au fil des heures, une marée humaine a brandi des pancartes, pour celui qui veut bien lire : « 7+8 un pays riche et magnifique, un peuple digne et pacifique, un pouvoir pourri et diabolique et cela donne une révolution pacifique », « Nous sommes avec vous le magistrats pour le démantèlement d’un pouvoir corrompu », « le peuple dit non aux élection présidentielles », « on va abattre ce pouvoir par notre silmiya » ou encore « nous ne nous arrêterons pas jusqu’à la mise en place de la transition démocratique ».

Forçant le passage a travers un important dispositif policier déployé en force en prévision de la marche de ce 37e mardi, les étudiants se dirige vers l’APN pour réclamer l’annulation de la loi sur les hydrocarbures devant être débattue ce mardi devant le parlement. 

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