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Arrestation des journalistes en Algérie : RSF dénonce

La vague d’arrestation des journalistes et responsables de certains sites électroniques en Algérie suscite l’indignation de l’ONG Reporters sans frontières (RSF). Dans un communiqué rendu public, aujourd’hui, l’organisation dénonce, en effet, l’arrestation des journalistes Abdou Semmar, Adlène Mellah et Merouane Boudiab entre les 22 et 24 octobre 2018.

« Les journalistes sont présentés ce 25 octobre devant le tribunal pénal de Saïd Hamdine et le tribunal correctionnel Abane Remdane. Le journaliste et rédacteur en chef d’Algérie Part Abdou Semmar ainsi que son collaborateur Merouane Boudiab ont été arrêtés le 23 octobre à Alger par la gendarmerie nationale. Le directeur des médias en ligne Algérie Direct et Dzair Presse Adlène Mellah a quant à lui été interpellé au soir du lundi 22 octobre 2018 », rappelle l’ONG.
Selon RSF, « ces arrestations font suite à un dépôt de plainte en diffamation par Anis Rahmani le directeur d’Ennahar TV pour des articles qu’il a jugés diffamatoires parus il y a quelques semaines dans Algérie Part et Dzair Presse ».
« Abdou Semmar et Adlene Mellah sont depuis détenus par la brigade de gendarmerie de Ben El Jedid à Alger et Merouane Boudiab a quant à lui été relâché. Ils comparaissent aujourd’hui devant le tribunal pénal de Saïd Hamdine et le tribunal correctionnel Abane Remdane. Les avocats des journalistes ont été jusque-là interdits de les voir », soutient la même source.
Pour RSF, « aucun journaliste ne devrait se retrouver en prison pour des faits de diffamation ». « Est ce comme cela que les autorités célèbrent la journée nationale de la presse ? En arrêtant les journalistes ? Leur interpellation est une grave atteinte à la liberté de l’information. RSF demande leur libération immédiate », précise Souhaieb Khayati directeur du bureau Afrique du Nord de RSF, cité dans le communiqué.
RSF rappelle aussi qu’Adlene Mellah et son rédacteur en chef Khelaf Benhadda ont déjà été arrêtés et détenus en juin dernier pour avoir couvert l’affaire de la saisie de 700 kg de cocaïne, ils sont toujours sous contrôle judiciaire.
 
 

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