Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

32e mardi: Les étudiants, soutenus par des citoyens de tout bord, rejettent unanimement la présidentielle du 12 décembre

La mobilisation estudiantine ne faiblit pas. Soutenus par des milliers des citoyens, la communauté estudiantine a investi la rue pour le 32e mardi de contestation populaire contre le pouvoir en place. Marchants par plusieurs milliers, les étudiants ont rejeté, de but en blanc, et pour la énième fois, les élections présidentielles organisées, selon les manifestants, sous la férule des tenants du pouvoir que le peuple clament haut et fort leur départ. 

 
Au cri de « blad bladna, wa ndirou rayna, w makach le vote », « Remplissez les formulaires aux Émirats », des milliers d’étudiants auxquels se sont joints des citoyens ont fait de nouveau résonner ce mardi leurs slogans dans la Capitale mais également dans d’autres wilayas réclamant pour la énième fois le départ du régime en place et l’édification d’un Etat de droit. Des slogans hostiles au pouvoir et Chef d’Etat-major se font entendre à l’instar de « pas de marche arrière w dawla fourière », « Gaid Salah, le peuple est source du pouvoir ».
Comme il est de rigueur depuis le début de la manifestation estudiantine, des enseignants universitaires et citoyens de tous bords sont venus investir la rue aux côté des étudiants pour donner force à la mobilisation des jeunes hirakistes. « les étudiants sont conscients et refuse le régime en place », « les étudiants s’engage, système dégage », « Etat civil et non militaire », ont-ils tonné.
Les étudiants n’ont pas manqué de réitérer leur rejet des élections présidentielles que le pouvoir s’échine à organiser avant la fin de l’année. « Emmenez tous en prison, le peuple ne s’arrêtera pas, « Pas de vote, vous ne le ferez pas, Bedoui et Ben Salah doivent partir. Même si vous deviez nous tirer dessus, par Dieu on ne s’arrêtera pas », ont scandé les manifestants.

Le chef de corps d’armée en a eu pour son grade en ce 32e mardi, les étudiants ont tiré à boulets rouges sur le vice ministre de la défense scandant des slogans hostiles à son encontre. « écoute traitre, Etat civil et non militaire », « Le peuple est source du pouvoir », « 123 viva l’Algérie, et Gaid Salah est un dictateur » , crient à tue-tête les manifestants qui ont exprimé leur volonté de poursuivre leur mouvement de protestation jusqu’à la satisfaction totale de toutes les revendications populaires.
« Nous somme dans la rue pour 32e mardi de mobilisation estudiantine contre le régime en place. Nous réitérons notre rejet des ces élections que le pouvoir veut organiser vaille que vaille. Les tenants du pouvoir s’obstinent à dire, dans leurs dernières déclarations, que le prochain scrutin sera transparent. Mais en voyant les hommes de l’ancien système désignés pour superviser les élections, rien n’indique que leur promesse sera tenue », lance un étudiant qui dirige la foule.
Pour lui, le pouvoir a réussi à diviser le peuple en deux parties: Une qui s’élève contre les élections et l’autre qui les soutiennent à bras-le-corps. « Il faut souligner que le peuple n’est pas contre les élections présidentielles mais à l’état actuel des choses et en présence des anciennes figures du régime qu’on ne cesse de réclamer le départ, nous rejetons cette mascarade. Il faut que le pouvoir cesse de mépriser les Algériens pensant, à tort, que ses manoeuvres réussirons à casser son engagement. Le peuple a dit son mot et jure par la poursuite du mouvement de protestation si ses revendications ne seront pas satisfaites », assène-t-il.

AD-300-X-250