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23 détenus entament leur 5e jour de grève de la faim

© DR | Le Président Tebboune décrète une grâce présidentielle pour 5037 détenus
© DR |L'ONU appelle à la libération des détenus pour éviter des ravages en prison

Les 23 détenus arrêtés samedi 3 avril lors d’une tentative de marche à Alger ont entamé ce jeudi leur cinquième jour de grève de la faim, a alerté le Comité National pour la Libération des détenus (CNLD).

Les 23 manifestants, actuellement en détention à la prison d’El Harrach, ont entamé leur grève de la faim mercredi dernier pour « dénoncer leur arrestation arbitraire », avaient déclaré leurs avocats.

Il s’agit selon le CNLD d’Abdelhak Ben Rahmani dit Merouane, Talhi Saïd dit Zinou, Slimane Hocine, Abdelli Zouhir Abdeldjalil, Ahmed Betrouni, Walid Oudjit, Agoumadz Bachir, Menkhel Mohamed Lamine, Salah Abdelhakim, Malek Abdelhalim ainsi que Adel Bensaada, Ahmed Ouakli, Omar Lerari, Lotfi Bouguerra, Benameur Belkacem Rachid, Ali Senouci, Fatehi Diyaoui, Ahmed Lakhdari, Lounes Boutankikt, Zakaria Metidji, Taazibt Abdelkayoum, Aimad Guendoul et Mohamed Selmane.

Selon maitre Salah Abderrahmane, membre du collectif de défense, les 23 manifestants sont poursuivis pour “incitation à attroupement non armée”, ” attroupement non armée”, “atteinte à l’unité nationale” et “outrage à corps constitué”.

“Nous avons fait appel au mandat d’arrêt et introduit une demande de remise en liberté provisoire. La chambre d’accusation près la Cour d’Alger tranchera sur ça dans quinze à vingt jours”, nous avait déclaré l’avocat.

Les 23 manifestants ont été arrêtés samedi 3 avril à Alger après avoir pris part à une tentative de marche. Ils ont été placés en garde à vue avant d’être présentés lundi, 5 avril, devant les procureurs de la république et les juges d’instruction près les tribunaux de Bainem (Bab el Oued) et Sidi M’hamed qui ont ordonné leur placement sous mandat de dépôt.

Pour rappel, depuis deux semaines, des manifestants tentent d’organiser des marches chaque samedi. Les protestations appelées « marches de l’escalade » sont empêchées par les forces de la sûreté qui procède à chaque fois à de nombreuses arrestations pour disperser les manifestants.

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