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110e vendredi du Hirak : « Les Algériens unis ! »


Nouvelle journée de mobilisation pour le Hirak. Aujourd’hui, le mouvement populaire a signé son 110 e vendredi de la contestation et d’exigence d’un changement radical du système. Et face aux attaques et aux assauts visant à l’émietter, le Hirak s’est montré encore plus soudé. Les manifestants, notamment à Alger, semble avoir eu cette envie d’affirmer haut et fort leur union pour le bien de l’Algérie.


« Les Algériens khawa khawa, echaab twahed ya lkhawana (Les Algériens sont des frères, le
peuple est uni espèce de traitre) », lancent les participants aux marches qui ont eu lieu, peu
avant 14h00 à Alger.

Pour cette nouvelle manifestation nous avons également constaté la présence de nouvelles
pancartes rappelant l’objectif principal du Hirak, à savoir la remise du pouvoir au peuple.
« Article 7, le pouvoir au peuple », « Pour une Algérie démocratique » et « Daoula madania,
machi 3askaria (pour un Etat civil et non pas militaire », peut-on lire sur ces affiches.

Sans s’attarder sur sur l’agenda électoral du régime en place, les manifestants insistent aussi
sur l’exigence de vous tous les représentants du système dégager. «Nous avons dit, dégagez
tous », lancent les protestataire, dont les rangs se renforcent d’une semaine à l’autre, depuis la
reprise, le 22 février dernier, des marches du Hirak.

A Alger, comme d’habitude, il y a eu, au moins trois marches, qui ont toutes convergé vers le
Grande Poste et la Place Maurice Audin. La première s’est ébranlé à partir de la place du 1 er
mai en direction de d’Alger-Centre en passant par la rue Hassiba Ben Bou Ali. Le deuxième,
ayant drainé plus de monde, est venu du quartier populaire de Bab El Oued en passant par la
place des martyrs, le boulevard Zighout Youcef et la rue Aslah Hocine.

Les processions convergent toutes vers le place de la Grande Poste où se sont rassemblés
aussi des manifestants, nombreux, venus de la rue Didouche Mourad.

Retours des femmes et des familles

Plusieurs heures durant, les manifestants, munis de banderoles, pancartes, drapeaux, les
protestataires ont repris en chœur toutes les revendications habituelles du Hirak. Ils s’en
prennent au chef de l’Etat, aux généraux et aux services de renseignement.

« Daoula Madania, machi 3askaria (Pour un Etat civil et non pas militaire) », « Djazair hourra
démocratia (pour une Algérie libre et démocratique) », « indépendance » et « pas d’élections
avec les bandes », scandent encore les manifestants. On pouvait lire aussi sur certaines
pancartes des slogans appelant à ne pas tomber dans la division et à préserver l’unité du
mouvement qui a su, deux ans durant, comment sortir de tous les pièges et réaliser certains
acquis.

« Non aux accusations de traitrises, oui pour un débat d’idée » et « le Hirak exige la
souveraineté populaire et l’édification d’un Etat des institutions avec une sage direction
politique », lit-on encore sur des pancartes. Comme constaté ces dernières semaines, les
femmes et les familles reviennent en force dans le Hirak rappelant les moments fort du mouvement. Comme à Alger, les marches ont eu lieu aussi dans la majorité des grandes villes
du pays, dont Annaba, Oran, Constantine, Bejaia, Tizi Ouzou, Bouira et Oran…

Par ailleurs, l’ancien détenu du hirak, Mohamed Tdjadit et l’étudiant Abdenour Ait Said ont été arrêtés à la fin de la manifestation à Alger. D’autres arrestations ont été signalées dans les autres wilayas du pays.

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